Design et Jeux Olympiques

Design, Savoir-faire et J.O. 2024
Une passion française 

 

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 sont les premiers à proposer une céromonie d’ouverture en ville et non pas dans un stade, comme à l’accoutumé.
Idée folle à priori, elle se relèvera certainement géniale à l’issue de ces Jeux
. D’ailleurs savez-vous ce qui différent la folie du génie ? La réussite.
Et pour réussir ces J.O. le génie français, notamment le design, s’est plié en quatre pour faire de cette édition la plus réussie de toute !

Nous avons ainsi décidé de compulser dans cet article tout ce qui a attrait au design et savoir-faire français qui permettent à cet événement sportif d’avoir un saveur et une couleur particulières, terriblement et audiaceusement “frenchies”. Car oui, nous autres Françaises et Français, nous sommes autre chose qu’un pays d’inexorables râleurs, grévistes et de chauvins.

Découvrons tout cela de plus près en 3 actes…

 

La Flasque.

Première idée de génie pour ces J.O. et qui restera certainement comme une image gravée pour l’éternité : la flasque récipiendaire de la flamme olympique au bout de l’ultime relais de la torche olympienne. Il s’agit là d’un ballon captif au concept réellement innovant.

Ceci est un hommage vibrant aux premiers ballon et montgolfières à Paris du XIXe siècle, et plus particulièrement le
grand ballon captif à vapeur d’Henry Giffard présenté quasimment à la même place en 1878 lors de l’exposition universelle.

Dagron, Prudent René Patrice, Musée du Louvre, Service de l’Histoire du Louvre, RFML.HL.2018.32.1.13 – https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010457527

EDF et le média Brut ont tourné un reportage très intéressant sur la création de cette flasque etdes défis, des cahiers des charges, des innovations d’une flamme… qui mouille (oui, oui !) !



La mascotte.

On s’est tellement moqué d’elle, avouons-le. Ce bonnet phrygien comparé à un clitoris… (sic).
Le Phryge olympique rejoint la très grande liste des mascottes olympiques qui relèvent du défi à dessiner et qui jouent un rôle important dans l’identité d’une olympiade, auprès des enfants, ou bien encore dans le marchandising, sans oublier que notre mascotte est inclusive puisque c’est également celle des Jeux Paralympiques, avec une version dotée d’une prothèse. Il nous semble d’ailleurs qu’il s’agit de la première fois que les Jeux Olympiques et Paralympiques sont représentés par la même mascotte, symbolique d’une forme d’égalité.
 Et pour celles et ceux qui ne le savent pas encore, le nom et le design de ce phryge olympique ont été choisis comme symboles de la liberté, représentant des figures allégoriques de la République française.

Et dixit le dossier de presse :
La devise de Phryge olympique et Phryge paralympique est : « Seul, nous allons plus vite mais ensemble, nous allons plus loin ». Une manière de dire que les mascottes et par extension les peuples du monde entier, peuvent se rendre meilleur en avançant ensemble.

C’est beau non ? On en verserait presque une larmichette…
Plus sérieusement, voici au lien ci-dessous l’ensemble des mascottes olympiques et vous observerez que Paris n’est vraiment pas mal loti comparé à certaines précédentes éditions.

https://olympics.com/fr/olympic-games/olympic-mascots

De notre côté, les mascottes des J.O. d’hiver de Pékin 2024, des J.O. d’hiver de Pyeongchang 2018,  des J.O. d’été de Rio 2016, des J.O. d’hiver de Vancouver 2010, des J.O. d’été de Pékin 2008 ou celle bien plus lointaines des J.O. d’été de Séoul 1988 sont parmis les plus belles.

Et ne nous parlez surtout pas de Londres 2012 ou Turin 2006, ah ça non !  


La médaille.

Parlons tout d’abord du revers de la médaille, le vrai revers ! En effe, celui-ci reprend toujours les mêmes code depuis 2004 et raconte la renaissance des Jeux en Grèce. La déesse de la victoire Niké est représentée au premier plan, émergeant du stade panathénaïque qui a vu la renaissance des Jeux Olympiques en 1896. L’Acropole d’Athènes, autre élément obligatoire des médailles olympiques, représentée habituellement à gauche, est rejointe pour la première fois (la french touch !), à droite par la tour Eiffel. De cette manière, l’inspiration des Jeux antiques en Grèce, les origines françaises des Jeux Olympiques modernes et leur édition 2024 à Paris sont toutes représentées.

Pour l’avers de la médaille, le processus créatif est bien plus libre et la cuvée 2024 n’a pas à rougir des précédentes éditions olympiques, bien au contraire.
Le design a été confié à la joaillerie Chaumet (groupe LVMH), qui n’est pas née de la dernière pluie, ayant pour rappel réalisée des pièces d’exception pour l’impératrice Joséphine, le pape Pie VII, la grande noblesse et royauté européenne, certains maharadhjas, etc.
Le choix a été porté d’être à la fois pensé comme un bijou, avec cette taille facetée qui joue avec la lumière ou encore ce sertissage à griffes qui rappelle celle d’une pierre précieuse sur une bague, et comme un symbole concret de Paris, avec cette plaque centrale de forme hexagonale (la France) faite avec du fer issu des rebus/chutes de la Tour Eiffel.
De telle manière que chaque athlète repart avec un petit morceau de la Tour Eiffel. Idée géniale ! Seule bémol à notre sens est cette patine du fer qui tranche avec le côté précieux/brillant des métaux (or, argent, bronze). C’est la monnaie de Paris, plus vieille institution française encore en activité, qui a produit l’ensemble des médailles.

Pour tout savoir, voici un excellent reportage :

  


 

FIN

 

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