Conseil de lecture #5

 

Conseil de lecture
#5

 

Notre dernier Conseil de lecture (oui, oui nous sommes plusieurs à siéger et à nours réunir pour vous partager nos coups de cœur) datait de l’automne 2021, c’est à dire une éternité.

Depuis, nous avons eu le temps de lire (de trop lire ?) et vous proposer quatre ouvrages seulement (et des plus divers) est un vrai casus belli. 

Néanmoins, ne faisons pas les fines bouches, car comme qui dirait : “abondance de biens ne nuit pas”. 

Alors pour préparer vos vacances et la période estivale qui s’annoncent, plongez vous sans attendre dans les merveilleuses pages de ces livres et ne les oubliez pas sous vos parasols.
Bel été à vous !   

 

 


PHOTOGRAPHY IN INDIA

éditions Prestel

– Manga –

Après les livre sur les villes par l’éditeur Taschen (Berlin, Paris, Los Angeles, New York…), Prestel pourrait avoir l’ambition de proposer une collection d’ouvrages sur l’histoire de la photographie par pays. C’est du moins ce qu’on pense avec le brillantissime Photography in India où les auteurs Diva Gujral et Nathaniel Gaskel viennent ici palier une manque fondamental dans l’édition international concernant la photographie indienne. La chronologie des photographies et des époques, leurs explications, l’approche également contemporaine, moderne (et pas seulement tournée sur le côté “découverte de la société indienne”) sont forts appréciables et font de cette édition, un indispensable pour tous les amateurs de ce pays continent.


LE JOUEUR D’ECHECS

éditions Castermann

– Bande dessinée –

Classique parmi les classiques, le roman Le joueur d’échecs se voit ici adapté en bande dessinnée sous les traits et l’aquarelle magnifique de David Sala. Il s’agit d’une interprétation des plus personnelles avec un espace dimensionnel se situant au-delà du récit d’origine puisque la couleur, l’imagerie de l’auteur viennent percuter l’œuvre. Forme géométriques, psyché, ambiances : la lecture visuelle se veut une expérience forte qui peu à peu prendre la forme d’une mise abîme de deux époques (celle des années 1930 et celle d’aujourd’hui) où certains schémas, méchanismes semblent se reproduire, comme si l’Histoire n’était qu’un cycle.    


LES VILLES DE PAPIER

éditions Le Livre de Poche (originellement Grasset)

– Essai –

La vie de la poétesse américaine Emily Dickinson est encore une grande inconnue. Jamais mariée, pas d’enfants, elle a passé la fin de sa vie dans sa chambre à écrire des textes qui deviendront, plus tard, une vigie pour tout écrivain. Alors pour percer ses secrets, l’auteur de Les Villes de Papier s’est basé sur toute la connaissance actuelle à son sujet et sur lieux où elle a vécu pour en imaginer les moindres méandres, le sel, les plus petites comme les plus grandes de ses passions, le tout émaillée d’une infinie humanité. Si ses écrits fuent en vers, sa vie fut assurément un roman.


L’ARBRE  À PAIN

éditions Au Vent des Îles (et 10/18 également)

– Roman –

Soyons honnêtes, en tant que Français de métropole on a tous pensé un jour à se réinventer une vie dans les îles polynésiennes, à fantasmer la vie insulaire là au soleil et la mer gardent précieusement les plus belles perles du monde. Pourtant, dans ce roman conçu telle une chronique, on prend connaissance des truculentes pérégrinations de Materena, mère de trois enfants, dont le quotidien simple et les rêves modestes sont à l’envers de nos rêves d’ailleurs, parfois pour le pire, le rire, et un peu le meilleur. Ko loku fenua ko Tahiti ! Ce livre est un bouillon de culture, un portrait fidèle et vivifiant.

 

Qu’est-ce que tu fais pour les vacances ? Moi je n’ai pas changé d’adresse…

 
 

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